C’est le temps que nous avons mis pour renter de Shanghai à Changchun. Le train c’est sympa comme moyen de transport, ce n’est pas chère, c’est confortable mais c’est long, très long…
C’est aussi un peu différent de la France ou nos trains sont rapides, ici on prend son temps et notre position est plus souvent horizontal que vertical. En effet, on est couché la plupart du temps… Le système est le suivant, il existe 4 classes : les places assises durs, les places assises molles, les couchettes durs et les couchettes molles.
Nous n’avons pas osé tester les places assises, on n’est pas complètement fou, passer une journée entière ou plus de 10 heures dans le train autant être à l’aise. Et de ce point de vue, les couchettes c’est génial. Nous avons pris trois fois le train.
La première fois entre Changchun et Dalian, un trajet de 12 à 13 heures. N’ayant aucune idée de ce qui nous attendez nous avions opté pour la couchette molle, le must.
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Le compartiment des couchettes molles
On est quatre par compartiment et c’est assez spacieux, confortable et calme (sauf quand vous avez la malchance d’avoir un colocataire ronfleur comme lors de notre retour).
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Le wagon luxe des couchettes molles
A l’entrée de chaque wagon se trouve des toilettes et des lavabos pour se nettoyer. Autre chose importante à l’entrée du wagon, le distributeur d’eau chaude pour son thé et ses nouilles chinois lyophilisées.
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C’est le repas quasi obligatoire dans ce type de voyage.
La seconde fois que nous avons pris le train fut plus difficile même si l’on garde au final que les bons moments. Les 17 heures de train entre Xaimen et Shanghai, nous ont paru interminable.
On avait décidé de prendre des couchettes dures, c’est je pense le bon choix entre économie et confort. On est six par compartiment.
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Mais malgré ce confort, c’est long… On dort plus qu’il ne faut, on lit, on regarde des films, on boit des bières au wagon restaurant, Ilkay dessine, on fait des connaissances
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et on attend encore
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On devient fou
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puis enfin en pleine nuit, on arrive à Shanghai. Plus qu’une heure de taxi pour rejoindre la maison de Fulya.
Ensuite, le retour de 28 heures fut finalement plus simple à gérer, les horaires je pense font beaucoup dans le ressenti du temps qui passe ou ne passe pas…
J’ai quand même beaucoup médité sur la pub que je contemplais de mon lit pour savoir si ce prof (je crois que c’est une pub pour une école…) avait une vrai ou une fausse barbe.
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D’autre n’avait visiblement pas ces préoccupations.
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Voilà quelques images de nos vacances en train, mais le top pour les amateurs, c’est le Beijing – Lhassa avec c’est 48 heures de voyage avec des passages à plus de 3000 mètres d’altitudes qui en fait le train le plus haut du monde. Pour ceux qui sont en manque, il parait qu’il existe des distributeurs d’oxygène dans chaque wagon.
Autre aventure le Transsibérien qui passe à Changchun et rejoint Moscou. Je refuse de chercher le temps que prend ce voyage…
