samedi 26 avril 2008

Notre première sortie est programmée!

Notre première véritable sortie sera pour le week-end du 1er mai où nous allons aller à Dalian. Une ville parait-il très sympa au bord de la mer jaune en face de la Corée du Sud.


Agrandir le plan

Aujourd’hui grâce à l’aide d’une étudiante d’Ilkay nous avons peut avoir deux billets de train.

Ce fut une rude bataille pour comprendre, notre amie chinoise n’ayant elle non plus jamais acheté un billet par elle-même. Néanmoins elle a un avantage énorme sur nous elle parle le chinois. Car achetez un billet de train sans parler un mot, c’est presque mission impossible.

Une foule dense prête à jouer des coudes pour passer devant toi, des employés au bord de la rupture et qui crie dans leur hygiaphone. Bref, pas vraiment l’endroit pour tenter d’expliquer que l’on voudrait savoir si par hasard il y a encore des places pour le train qui va à Dalian.

Bref, après une heure de queue à droite à gauche, nous avons nos tickets en soft classe, attention la meilleure des deux classes, la lutte des classes aurait-elle été oubliée au pays de Mao ? Pour 1000 yuan (soit environ 100 euros), nous avons deux billets allez retour pour Dalian. Un trajet relativement court pour la Chine de 8h.

Pour votre culture, un petit topo sur les trains chinois. Ils se distinguent par quatre types de sièges. Les sièges durs (yingzuo) en skai ou en bois, au dossier très raide, sont souvent pris d'assaut par la foule. Les couchettes dures (yingwo), couvertes de skai, se répartissent sur trois niveaux dans un compartiment de 6 places. Viennent ensuite les sièges mous (ruanzuo) consistant en banquettes larges et confortables. Enfin, les couchettes molles (ruanwo) sont de loin les places les plus agréables pour passer une nuit dans un train chinois. Leurs compartiments ne comptent que 4 places.

Juste un aperçu de Dalian en photo avant d’avoir nos propres souvenirs.

lundi 21 avril 2008

Et chez nous c’est comment ?

C’est bien sympa la nourriture chinoise, mais notre vie ne se passe pas uniquement au restaurant ! Nous habitons sur le campus de l’université : la Northeast Normal University (ça en jette non !)

Comme vous pouvez le voir, on est bien gardé. C’est toujours ouvert néanmoins mais plus ou moi suivant l’heure. Et les petits gendarmes hommes ou femmes se relayer régulièrement. Dur boulot que rester planté à regarder passer les gens. Pour les plus petits ou ceux qui sont en manque d’autorité vous remarquerez la petite plate-forme en bois sur la gauche de la photo pour en imposer un peu plus.

Un jour pourtant ils ont eu un sacré travail. Je sais que pour certains les images qui vont suivre son insoutenable, tout cette bière perdue mais c’est la dure loi du trafic routier à Changchun. Le camion à renverser presque ma totalité de sa cargaison de bière en percutant un taxi de face. Pas trop de dégâts mis à part un taxi foutus et des litres perdus.

Après à 100 mètre de l’entrée, nous voici devant notre immeuble. On habite un charmant deux pièces au troisième étage, le bâtiment en compte 12.

Ici le hall de notre immeuble, c’est un peu comme un hôtel, il y a toujours une équipe présente sur place à la réception, pour faire le ménage (et oui plus de ménage à faire, ce n’est pas génial ça !). Il y a même un petit comptoir pour acheter bières, cigarettes, nouilles chinoises et biscuits.

En face de chez nous la grande cantine où l’on va régulièrement manger, on vous racontera en détail cela plus tard. C’est super bon et pas cher. Dans le même bâtiment on trouve un supermarché où l’on se ravitaille. Mais hélas, pas de fromage ici, heureusement on a trouvé en ville plusieurs endroits ou on peut trouver tous les produits qu'on aime.

A côté, il y a un peu de verdure avec un petit lac artificiel bien sympa pour prendre son café.

Et pour finir quelques autres bâtiments du campus, la bibliothèque (un passage obligatoire pour les professionnels du livre, n’est-ce pas Luc !)

Et mon institut, ou j’enseigne l’archéo du Moyen-Orient ancien et le Français à une dizaine d’étudiants bien sympas et motivés.

Ilkay travaille elle, sur le nouveau campus en banlieue environs 20 à 25 minutes de chez nous.


samedi 19 avril 2008

De nouveaux horizons culinaires s’offrent à nous.

On vient de découvrir par l’intermédiaire d’une amie chinoise prof d’anglais dans notre université deux nouveaux restaurants bien sympathiques.

Le premier est vraiment original puisque qu’on a un cuisiné ou une cuisinière à notre disposition juste en face de nous. On commande tout un tas de chose qu’ils préparent devant nous : un vrai plaisir des yeux et des papilles.

Une petite vidéo permet de mieux voir avec quelle dextérité il manie ces ustensiles.

Les préparations sont généralement cuites pour moitié dans de l’huile et pour l’autre dans du beurre. Les légumes peuvent être cuits à la vapeur en les plaçant sur la plaque avec de l’eau et en les recouvrant d’un saladier à l’envers qui retient toute la vapeur.

Le second resto est plus classique, mais nous y avons mangé notre premier canard laqué appelé ici canard à la façon pékinoise. On apporte la bête entière et le cuisto la découpe devant la table. On nous sert même la tête pour les amateurs. Ilkay et moi n’étions pas très chauds pour gouter au délice d’un crâne de canard mais Fulya qui décidemment à tout les atouts pour s’intégrer à la vie chinoise à décider de le manger.

Elle est bien un peu malade aujourd’hui, mais ça a commencé avant l’ingurgitation du crâne de gallinacé.

Bref, nos découvertes gastronomiques se sont encore enrichies aujourd’hui, l’aventure ne fait que commencer. Les amateurs sont les bienvenus, on peut nourrir un bus entier de touriste avec les adresses que l’on a.

jeudi 17 avril 2008

Et la nourriture dans tout ça !

Et bien ma foi après un départ laborieux, car les premiers restaurants ou nous sommes rentrés nous n’avons pas pu commander un seule plat malgré les efforts de Fulya pour comprendre. Elle demandait bien à avoir par exemple du bœuf mais ensuite le serveur lui parler des nombreuses façons de prendre un plat de bœuf.

Bref, on a dû partir pour un autre où l’on a pu prendre un bon repas. La quantité de choses différentes que l’on peut trouver et vraiment impressionnante. De nombreux type de restaurants, ceux proposant des fondues, où l’on fait cuivre dans un pot à fondue commun toute sorte de choses, légumes, viandes…


Les barbecues coréens où les brochettes tournent toutes seules, un vrai régale !

Les pierres chaudes ont l’on cuit soit même sa viande et autres délicieuses préparations.

Les restos spécialisés dans les produits de la mer, crabes, poissons présentés vivants et cinq minutes après dans son assiette près à être dévoré.

Si non les plats sont très épicés pour la plus part. Même Ilkay trouve parfois qu’ils sont trop forts, c’est pour dire !

Le maniement des baguettes est aussi un autre problème, même si certains sont doués pour ma part cela reste un art martial encore bien difficile à appréhender. Mais promis un jour j’y arriverai. Malgré c’est quelques contre-temps, j’arrive toujours à manger ma ration de riz.

Le plus dur risque d’être le manque de fromage. Impossible de trouver autre chose que les tranches de cheddar, le fromage à hamburger.

Côté boisson pas de problème pour s’acclimater, de la bière midi et soir et pas des petites quantités, les bouteilles font 650 ml. Mais on va préparer un petit topo sur les bières d’ici quelque temps. Aspect au combien important de toute culture par le monde.

Par contre le côté vraiment pratique pour nous, c’est la cantine de l’université qui se trouve en face de notre immeuble. Une cafétéria pour plusieurs milliers de personnes sur deux étages avec une diversité de plats incroyable. On n’a pas encore fini de tout tester.

Du coup on cuisine vraiment peu à la maison pour l’instant. Entre la cantine, qui coute vraiment trois fois rien un repas complet pour 1 à 2 euros et les restos qui restent dans des prix plus que raisonnables compter pour quatre personnes environ 13 euros.

Et encore les quantités servies sont si grande que l’on repart généralement chez nous avec un petit paquet qui nous fait une partie du repas suivant.

lundi 14 avril 2008

Que d'activité dans la rue ! Partie 2

Dans les rues de Changchun, on peut aussi préférer se détendre

Il est alors toujours possible de trouver le journal, il suffit de se baisser et ramasser le China Daily, la ou seule les vrais et bonnes nouvelles arrivent, ou profiter d'un concert improvisé d'une flute qui m'était inconnu encore hier, ou bien jouer tranquillement pour passer le temps.




















Mais pour les plus fatigués, on trouve toujours moyen de se reposer dans les rues de Changchun.


dimanche 13 avril 2008

Que d'activité dans la rue !

Voici un aperçu des différents boulots, et personnes que l'on croise aux détoures des rues de Changchun.

En face de chez nous, devant le zoo on trouve cette vendeuse qui s'installe confortablement sur le trottoir.














Puis viennent la série des vendeurs de brochettes, un festival entre les brochettes de légumes, calmars, poulets et autres viandes..On trouve aussi des fruits, des bonbons sur un joli vélo transformé en magasin et tout un assortiment de graines à grignoter.






































vendredi 11 avril 2008

La traversée de Changchun ! Partie 2


Un retour en taxi réserve toujours des surprises

Hier matin, on décide de partir vers la gare, pour faire un peu de shopping. Pour moi c'est des câbles pour finir l'installation d'internet, avoir un sound-system pour les futures fêtes dans notre palace. Pour Ilkay, un sac et quelques bijoux sont au programme de notre escale.







Pour certain le déplacement est une vraie prouesse compte tenu de leur moyen de transport. Pourvu qu'il ne rencontre pas un taxi de trop près.


Après on a pu observer de notre taxi, différents bâtiments dont les architectes chinois ont dû copier les plans un peu partout autour du globe.













Et celui-là (à gauche), il est à côté de notre campus, on y trouve à l'intérieur des vêtements très européens et très chers pour le Chinois moyen. Il y a aussi un mini supermarché avec des jus de fruit 100 % mais pas de fromage par contre on peut trouver un Saint Emilion pour 700 yuans soit la modique somme de 70 euros. On préféra donc pour nos agapes nocturnes du vin local (à tester avant) qui coute dans les 25 yuans.

On trouve aussi dans ce palace de la consommation capitaliste un peu d'électroménager, j'y ai acheté un grille-pain pour 18 euros (et encore c'est surement très cher). Il y avait quatre vendeurs pour moi, ils m'ont fait une démonstration et test complet. Pendant que l'un remplissait la garantie, un autre nettoyer la bête avec un chiffon et un troisième préparer le carton et le sac. Vraiment une situation étrange !

Et pour finir notre traversée de la ville, qui a duré à peu près 20 minutes depuis notre appartement, et après tous ces bâtiments véritable manifeste du capitalisme à la Chinoise, un parc avec la statue de Mao pour nous rappeler que le parti à un œil sur toi.






jeudi 10 avril 2008

La traversée de Changchun !

Après avoir laissé Fulya à un type de l'école de langue où elle travaille ne parlant pas un mot d'anglais, chose assez cocasse pour être souligné, nous voilà Ilkay et moi dans un mini-bus de l'université avec notre compagnon Samuel Sun.

La bonne demi-heure de trajet pour rejoindre le campus historique de la Northeast Normal University de Changchun fut des plus dépaysante. Un panorama complet d'une cité industrielle communiste et en même temps en vent de modernité qui a fait pousser des buildings très modernes à faire croire que l'on avait prolongé notre voyage jusqu'à la côte ouest des Etats-Unis.

Ce mélange est aussi frappant quand on regarde le parc automobile. Voiture que l'on peut observer de près tellement la conduite est frénétique ici. Mes deux compagnons turcs sont eux-même étonnés par la conduite tout en énergie des gens ici. Ici ce cottoit des voitures de luxe et la voiture du peuple littéralement la Volkswagen dont l'usine inonde le marché local. Pas un taxi n'est autre qu'un modèle année 80, 90 de la marque allemande.

Les taxis qui jouent quant à eux un rôle majeur dans la foire d'empoigne qu'est le bitume Chagchunéen.

Dans c'est condition, traverser les vastes boulevards de la ville devient une mission périlleuse. Il est parfois préférable de prendre le taxi dans le mauvais sens et à lui de faire le demi-tour à l'arrache.

Bref après cette première prise de contact avec la ville, dont les lumières commencé à s'allumer (On se croit vraiment par moment dans le Chinatown de San-Francisco ou New-York), nous entrons sur le campus.

mercredi 9 avril 2008

Tout à commencé le 28 mars !

Par un départ très tôt d'Agde pour arriver le lendemain très tard dans notre nouvelle maison à Changchun.

Le marathon du voyage moderne, commence par 4h de train à grande vitesse pour arriver à CDG ou une petite attente de près de 5h commence avant de prendre le vol 934 d'Air China destination Pékin.

Après une petite heure de retard au décollage due surement à un autocuiseur de riz qui a disjoncté dans l'avion, nous voilà enfin en route pour la chine. Plus que 10h30 de vol avant l'arrivée à Pékin.

Dans l'avion Ilkay tente de gérer ses angoisses aériennes en s'aventurant à prendre un verre de vin chinois. Mal lui à pris car il est imbuvable. Pourtant généralement, elle a la descente facile. Il doit être vraiment mauvais, je refuse cette expérience pour ne pas partir sur un malentendu car je compte bien en boire un peu de vin pendant un an. Et ce ne sont pas les maigres réserves emportées qui nous sauverons la mise...

Ensuite, Fulya notre amie qui elle aussi tente l'aventure à Changchun comme prof d'anglais, perfectionne son chinois en lissant le journal. Et malgré ces trois ans d'étude sinologique en Allemagne, elle trouve encore le chinois bien dur.

Quant à nous, on n'a pas encore était kidnappé, mais on est rassuré, on va pouvoir avoir des nouvelles objectives sur la chine et le monde grâce au China Daily organe officielle de la République Populaire de Chine.













Après une nuit des plus courtes et des plus inconfortable, nous voilà à Pékin vers 13h. Et avec notre heure de retard nous voilà obligé de courir pour récupérer nos 100 kg de bagages à trois pour les réenregistrer pour le vol intérieur vers Changchun. Et oui, les petits jeux de la douane nécessitent le débarquement des valises à Pékin.

Enfin, vers 15h20 après avoir traversé plusieurs fois l'immense aéroport ou pas une seule âme parle une langue autre que le chinois, nous embarquons pour notre destination finale.

Puis le miracle de l'aviation moderne nous permet de rencontrer à 17h30 Samuel Sun le responsable des "Foreign expert" (oui c'est nous les experts ;) qui va nous conduire enfin chez nous !

Après plus de 25h de voyage, nous voilà dans le nord de la chine, premier regard émerveillé et première bonne surprise il ne fait pas moins 25°C comme on le redoutait. Pour le reste c'est une autre histoire à suivre bientôt...